La victime d’une faute médicale ou lors d’un accident médical non fautif (aléa thérapeutique), que ce soit à l’occasion d’un acte de prévention, d’un acte de diagnostic (entraînant une perte de chance) ou d’un acte de soin, peut potentiellement obtenir l’indemnisation de son préjudice. Le dommage peut aussi résulter d’une infection nosocomiale : ce sont les infections contractées au cours d’un séjour dans un établissement de santé (hôpital, clinique…) qui étaient absentes au moment de l’admission du patient dans l’établissement.
La responsabilité pour faute médicale nécessite d’établir un lien de causalité entre la faute et le préjudice. Pour ce faire, plusieurs éléments sont nécessaires selon la typologie de la faute (faute du professionnel, aléa thérapeutique, défaut d’organisation de l’établissement, traitement thérapeutique inadapté ou défaut du matériel médical utilisé).
En cas d’accident médical non fautif (infection nosocomiale, réaction allergique, produit défectueux), une indemnisation est possible dès lors que certaines conditions sont réunies. Dans ce type de cas, l’Office National d’Indemnisation des Accidents médicaux (ONIAM) peut proposer une indemnisation, mais qui n’est souvent pas en la faveur des victimes.
L’indemnisation d’une erreur médicale peut impliquer plusieurs étapes :
Chaque cas est unique et le processus peut varier en fonction de la complexité des dommages, de la coopération des parties impliquées. Dans le cadre d’un hôpital, la responsabilité sera généralement recherchée devant les tribunaux administratifs, alors que dans le cadre d’un professionnel libéral ou d’une clinique privée, c’est le tribunal judiciaire qui est compétent.
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